le prochain round des négociations bientot en janvier

le 4ème round à Manhasset en janv
Dans la logique Van Walsum et la résolution 1813 de l’ONU : Le Maroc d’accord pour un 4ème round à Manhasset en janv


Cette démarche, qui est le fait délibéré de l’Algérie de Bouteflika, vise d’abord, en mettant systématiquement en avant le ramassis de mercenaires stipendiés du F. Polisario, à présenter le groupement séparatiste basé à Tindouf comme le représentant unique et légitime du « peuple sahraoui » qui serait en lutte pour son autodétermination laquelle devrait s’exprimer par la tenue d’un référendum dans les provinces sahariennes.
Le régime gérontocratique d’Alger ne respecte ni son peuple, ni sa propre Constitution comme le prouve la récente mascarade de la modification des textes pour l’octroi d’un troisième mandat présidentiel à l’actuel occupant de la Mouradia. Il maintient fermée la frontière entre l’Algérie et le Maroc, à l’image de la triste situation qui prévaut entre les deux Corée, (Kim Jong il et Abdelaziz Bouteflika seraient-ils parents ?). Il excipe officiellement de sa non ingérence dans l’affaire du Sahara marocain, mais fait en même temps de la tenue d’un référendum « d’autodétermination », la condition incontournable de la normalisation entre Alger et Rabat, entravant durablement la construction d’une entité régionale maghrébine, privant les peuples maghrébins des atouts multiples qu’une telle union, qui existe sur le papier depuis 1989, pourrait rapidement générer.
Alger ne veut pas d’autre solution que celle de la consultation référendaire, sachant pourtant qu’elle est inapplicable comme l’ont prouvé, douze années durant, les efforts du Maroc et de l’ONU pour tenter de mettre en place un processus d’identification et de recensement des votants sahraouis, et que Peter Van Walsum, l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban-Ki -moon, avait considéré comme irréalisable en mai dernier. Cette prise de position courageuse, qui avait suscité l’ire de l’Algérie et du Polisario, avait néanmoins été reprise par le Conseil de Sécurité de l’ONU qui, en sa résolution 1813, avait, peu après, reconnu que la proposition marocaine d’un plan d’autonomie pour les provinces sahariennes « était une proposition sérieuse et constructive » et réitéré sa volonté d’œuvrer pour un règlement politique et négocié de ce conflit invitant tous les protagonistes « au réalisme et au sens du compromis ».
C’est dans cet esprit, justement, que se place le Maroc, qui, tout au long des derniers mois, n’a point manqué de faire savoir aux grandes capitales du monde et aux pays frères et amis, mais aussi aux plus hautes instances de l’ONU, sa profonde et ferme résolution de poursuivre dans la voie entamée par le processus de Manhasset, gravement entravé par les manœuvres dilatoires du F.Polisario et de son maître, l’Algérie.
En faisant savoir récemment encore à M. Ban-Ki-moon sa disposition à la tenue d’un nouveau round de négociations au début de 2009, en n’exprimant aucune réserve sur la proposition de nomination de l’Américain Christopher Ross à la place de Peter Van Walsum, mais surtout, en prenant appui sur les termes pertinents de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU 1813 qui présente clairement la nécessité d’un règlement politique et négocié du conflit sahraoui, le Royaume met indiscutablement l’Algérie et le groupement séparatiste dans une position intenable.
Les deux savent, en effet, que M. Ross, diplomate américain chevronné et nouveau représentant personnel du Secrétaire général de l’ONU, que d’aucuns ont présenté (à tort peut-être) comme un « sympathisant de la cause sahraouie », n’a reçu de Ban-Ki-moon d’autre mandat que celui de continuer dans la voie définie et tracée par son prédécesseur et officiellement approuvée par le Conseil de Sécurité dans sa résolution 1813 !
C’est donc pour obtenir le gel total du processus de Manhasset et des discussions sérieuses qui devraient s’y engager au cours d’un quatrième round en janvier 2009 que l’Algérie et ses séides font feu de tout bois en exploitant de façon ignoble le décès de deux étudiants originaires des provinces du Sud lors d’un sit-in devant la gare routière d’Agadir à la veille de l’Aïd El Adha ou en tentant d’accréditer la thèse fallacieuse du pillage des ressources et richesses du « Sahara Occidental » par le Maroc, « puissance occupante et répressive du peuple sahraoui ». Chacun sait dans notre pays, pourtant, que les populations du Sud bénéficient de nombreux avantages, en nature, financiers et fiscaux, de privilèges et même de passe-droits, alors que les installations de Boucraa ne sont guère utiles à l’OCP qui maintient l’exploitation de ce site phosphatier dans le seul but de préserver les emplois des salariés sahraouis. De même, alors que l‘or bleu est prétendument pillé le long des côtes sahariennes, l’on sait qui sont les premiers bénéficiaires des licences de pêche et des investissements conséquents engagés par le Royaume pour le développement infrastructurel de cette industrie.
Cette propagande mensongère, qui est le fait à la fois des séparatistes, mais aussi des officiels de la diplomatie algérienne, qui cherche en fait à donner à la cause du Polisario des « martyrs » fabriqués de toute pièce, traduit en réalité une opération savamment orchestrée de manipulation et d’instrumentalisation dans laquelle se font prendre certains de nos médias nationaux qui préfèrent obtenir leurs informations sur les sites algériens ou du Polisario plutôt que d’envoyer des journalistes enquêter à Agadir, Laayoune ou Boujdour !
Doté d’un statut avancé accordé par l’Union européenne malgré les pressions multiformes de l’Algérie, soutenant et s’activant fortement à l’édification de l’Union Pour la Méditerranée dont l’idée fut lancée à Tanger par le Président Sarkozy, le Royaume bénéficie clairement aujourd’hui de la compréhension active des grands Etats, de l’Europe, du monde arabe dans sa quasi totalité, d’une bonne partie des composantes étatiques du continent africain. Il est considéré comme exemplaire dans le champ des doits de l’Homme, des libertés fondamentales, des réformes institutionnelles et sa marche pour un développement économique porteur d’avancées sociales est appréciée à sa juste valeur un peu partout dans le monde.
Ces acquis et ces atouts indisposent l’Algérie qui vit une situation politique, économique et sociale déplorable malgré sa rente pétrolière et gazière qui lui a « offert » 77 milliards de dollars en 2008, mais qui n’amène aucune amélioration des conditions de vie du peuple algérien dont la jeunesse a tout récemment exprimé majoritairement son profond désir de « hrig » à tout prix !
Le Maroc, qui s’apprête à mettre en œuvre les premières dispositions en vue de la régionalisation, propose la voie du réalisme, de la sagesse et de l’avenir commun et prospère aux peuples maghrébins à travers ce plan d’autonomie qui est, avant toute chose, une invite sérieuse et responsable à la négociation.
Le Polisario, l’Algérie le savent, eux qui se livrent à des combats d’arrière-garde. Faisons donc en sorte que ces vérités, indiscutables, soient comprises de tous, chez nous et ailleurs…


source:http://www.lanouvelletribune.com/Dan...vier_2009.html