algeriano51
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 |  Sujet: Bientôt deux nouveaux quartiers d'affaire à Alger  Ven 12 Sep - 23:59 | |
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- Ces deux grands projets devront faire face à la pénurie de bureaux et à une flambée spectaculaire des prix de l’immobilier.
Alger semble décidée à résoudre la crise de la pénurie de bureaux d’affaires. Les autorités algériennes ont décidé de construire deux cités d’affaires, dont celle baptisée «Alger Médina». Ce premier quartier est situé aux Pins maritimes sur la baie d’Alger, à mi-chemin entre le centre-ville et l’aéroport international, à l’est de la capitale où sera aussi construite la future Grande Mosquée d’Alger.
«Alger Médina» comprendra plusieurs tours de bureaux ultramodernes, des hôtels et appartements de luxe, une marina et un centre commercial dont un hypermarché «Carrefour».
Le projet a été lancé en 2001 par le groupe privé Arcofina avec l’acquisition de l’hôtel Hilton et la construction d’une première tour de bureaux baptisée Algeria Business Center, déjà fonctionnels. La cité qui s’étend sur une centaine d’hectares a coûté 2,5 milliards d’euros. Les travaux devraient s’achever en 2018, selon le groupe Arcofina. Une première tranche du projet sera livrée en 2010 et l’autre en 2017.
Le deuxième quartier d’affaires, en construction à Bab Ezzouar, toujours dans la banlieue Est d’Alger, à proximité de l’aéroport international, sera livré vers 2015, avec un investissement de plusieurs milliards de dollars. Il comprendra des hôtels de luxe, des tours de bureaux et un centre commercial. Il aura aussi un hypermarché et des sièges sociaux de grandes entreprises publiques comme Algérie Télécom, Air Algérie, Crédit populaire d’Algérie (CPA).
Ces deux grands projets devront faire face à la pénurie de bureaux et une flambée spectaculaire des prix de l’immobilier qui freinent et font obstacle à l’installation des investisseurs et sociétés étrangers.
Il est à noter que la pénurie a obligé les patrons de ces entreprises à louer à prix très élevés des villas ou des appartements dans des quartiers résidentiels et sécurisés pour les transformer en fonction de leurs besoins, provoquant un éparpillement de l’activité économique et financière.
L’installation de franchises se fait lentement faute de locaux. «La location d’un local coûte entre 2500 et 5000 euros par mois et parfois plus, tout dépend de la surface et du quartier. C’est excessivement cher», affirme à l’AFP Maître Hind Benmiloud, présidente de l’Association algérienne de la franchise qui, compte une trentaine de marques.
Alger manque d’autant plus cruellement de ces structures que l’économie du pays, dopée par la hausse des prix du pétrole, connaît un développement rapide dans tous les secteurs d’activité.
L’Algérie enregistre depuis 2000 un taux de croissance économique supérieur à 5% et ses réserves de change dépassent 130 milliards de dollars. Cette croissance est due grâce aux groupes privés qui ont émergé comme Cevital, SIM, Arcofina dans hôtellerie, immobilier de bureaux, grande distribution et l’assurance. Elle est due aussi aux nombreux groupes étrangers installés ces dernières années en Algérie dans la téléphonie mobile, la banque, l’automobile, la gestion de l’eau, la réalisation des grands travaux d’infrastructures et l’immobilier.
Wassila BENHAMED
ECONOMIE
Bientôt deux quartiers d’affaires à Alger
11 Septembre 2008
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