Dans l’édition d’EL MOUDJAHID du 19 Mars 2007, Saïd Saadi n’a pas manqué de réitérer que le boycott des élection législatives de 2007 n’est pas une solution aux problèmes de l’Algérie et rappelle que s’il n’a pas pris part aux élections de 2002 c’est justement en raison de la crise qui a secoué la Kabylie.
Avec cette affirmation nous comprenons donc que cette crise en 2007 n’a plus sa raison d’être et qu’il réside une amélioration des conditions de vie alors que nous constatons le contraire : elle ne fait qu’évoluer pour atteindre un seuil très préoccupant.
C’est pour cela que les kabyles ne pouvaient adhérer dés lors à l’intervention de SAID SAADI au préalable au scrutin car elle relève plutôt d’une conception disparate et d’un caractère irréaliste.
En effet, aucun indicateur ni état des lieux n’est en mesure de justifier cette prise de position du RCD car il faut reconnaître qu’elle ne fait aucunement recours à l’antécédent, à l’exemple et encore moins à l’analogie.
Ceci nous fait dire que la prise de position du RCD est très légère et revêt des critères d’analyse de la situation en Kabylie erronés qui favorisent plutôt le désire abusif du RCD de participer aux législatives pour des intérêts personnels.
Bien entendu nous avons compris et tous les kabyles des Babors et des Bibans avons marre des rivalités FFS/RCD qui persistent depuis la nuit des temps et leurs divergences qui surgissent paradoxalement lors des scrutins.
Ces deux partis sont pollués par l’égoïsme et le résultat connu démontre que les kabyles ont pris cet argument comme postulat pour se démarquer car ils vivent des moments difficiles.
Pour votre information et à titre d’exemple il n y a pas un village en Kabylie rassasié en eau.
Par ailleurs Mr Saadi se vante d’être le seul en mesure d’assumer les prérogatives du Président du RCD « Trouvez –moi quelqu’un et je suis prêt à lui céder ma place ».
Alors qu’il sait très bien que lui et Ait Ahmed ont enclenché depuis belle lurette le mécanisme de verrouillage d’accession à ce poste ce qui s’explique d’ailleurs la défection de leurs collaborateurs.
Ces militants savent très bien qu’il y a absence d’issue et de pratique démocratique au sein de ces partis et que les Président en poste veulent demeurer éternellement : mais heureusement qu’ils sont délaissés par les siens et que dans un proche ils deviendront Président de leur propre personne .