L’intérêt que portent les groupes européens au marché des assurances en Algérie se confirme avec la signature de plusieurs accords avec des sociétés algériennes.
jeudi 10 juillet 2008.
La Compagnie algérienne des assurances (CAAT) et la mutuelle espagnole FIATC ont signé hier, l’accord de partenariat portant création d’une joint-venture dédiée à l’assurance des personnes. La cérémonie s’est déroulée à l’hôtel El-Aurassi, en présence du ministre des Finances. L’accord a été signé par le P-DG de la CAAT, Abdelkrim Djafri, et Joan Castells Trius, président exécutif de FIATC. Il s’agit pour le moment d’un accord aux termes duquel, les deux parties s’engagent dans un partenariat en vu de la création d’une société d’assurances pour les personnes en Algérie (santé, prévoyance, épargne, retraite, assistance...). En d’autres termes, la compagnie n’a pas encore vu le jour. Elle n’a pas de nom, ni de capital social, et les parts respectives de ces deux actionnaires n’ont pas encore été fixées. C’est ce que l’on a appris hier, en marge de la cérémonie de signature de l’accord de partenariat. Les deux parties considèrent que ce partenariat est « d’un intérêt certain » pour leurs entreprises, mais également pour le marché des assurances en Algérie. Pour la CAAT, il s’agit également de « se mettre en conformité avec la loi » (06-04 du 20 février 2006) qui oblige les compagnies d’assurance à créer des sociétés spécialisées.
Selon le document de présentation, la nouvelle société « va bénéficier de la présence physique des experts de la FIATC et d’un transfert de savoir-faire » en matière de « conception et de développement de nouveaux produits », les techniques de commercialisation, et la gestion d’une société d’assurance des personnes en Algérie. Une formation est prévue pour les techniciens et les commerciaux algériens appelés à intégrer cette nouvelle société. Outre les emplois directs et indirects attendus, le lancement d’une compagnie d’assurance des personnes va permettre la « mobilisation de l’épargne » à travers l’assurance-vie, et encourager de futurs investissements dans les infrastructures de santé. De son côté, la société espagnole aura l’avantage de pénétrer le marché algérien à travers la filière de l’assurance des personnes qui est loin d’être développée, puisqu’elle ne représente que 6 % du marché des assurances en Algérie. L’occasion est également donnée à la compagnie espagnole de se placer sur le marché des sociétés étrangères, en particulier les compagnies espagnoles, présentes en Algérie. Joan Castells Trius dit croire au potentiel de développement économique du pays ».
Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran